Portrait fragmentaire du bourg
17 formats carrés dressent un portrait du bourg par fragments. Le cadrage concentre l’œil sur le bâti vacant – poché en noir.
Moments de résidence
Relevé sur les lieux, mise au propre dans la chapelle, réunion publique, atelier pédagogique avec les enfants de l’école communale … Le temps de la résidence permet de prendre contact avec les lieux, de faire remonter le savoir habitant et de réfléchir ensemble à l’urbanité germanoise … aujourd’hui et demain.
Le grand dessin de St Germain Laval
Une fois assemblés, les fragments dessinés forment un grand dessin du bourg centre.
Recueil des vacances
Le centre-bourg est marqué par la présence de nombreuses bâtisses vacantes … révélatrice du tissu ancien congestionné, n’offrant plus les attentes contemporaines en matière d’habitat : orientation, lumière, espace extérieur privatif …
Le premier temps de l’étude dresse l’inventaire de ce patrimoine à l’abandon en tant que potentiel de renouveau du bourg.
Quelle urbanité germanoise ?
A l’origine : le souhait d’une étude patrimoniale et urbaine d’un type nouveau, au gré d’une semaine de résidence au centre du bourg de St Germain Laval. Afin de conduire cette étude, un grand dessin est réalisé, outil de représentation et de compréhension du territoire communal, mais également outil de sensibilisation aux enjeux inhérents du devenir de la commune. Document à la fois technique et sensible, ce dessin à la main ainsi restitué en grand format s’inscrit comme un mode d’enquête collectif, au service du territoire et de ses occupants.
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Vive les vacances
Le centre est marqué par une vacance des locaux d’activités et une désertification d’habitants, ayant pour conséquence des maisons inoccupées qui, de fait, se détériorent. Malgré les qualités de son tissu constitué se joue ici la difficile adéquation avec les attendus d’aujourd’hui (omniprésence de la voiture, recherche d’espace extérieur privatif, individualité…). En parallèle, l’activité commerciale et artisanale de petite surface s’est en partie maintenue ou déplacée sur la limite Nord de l’ancien bourg, en partie le long de la rue Nationale. L’activité de moyenne surface se retrouve quant à elle toujours le long des axes mais plus loin, en dehors, regroupées dans des bâtiments habillés de tôles métalliques.
Les vacances que nous avons pu observé lors de notre première visite nous ont conduit à réaliser un inventaire des bâtiments vacants. Celui-ci témoigne d’une grande diversité de situations : dégradé, menacant péril, inoccupé, à l’abandon, mais également en bon état mais en vente depuis quelques années… Ces situations d’abandon et de délaissement ont été notre porte d’entrée, le prétexte initial pour appréhender ce territoire, persuadés qu’elles portent en elles le possible renouveau de l’urbanité germanoise.
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commun – urbain
La saison 1 s’est donc attachée à un relevé fin au gré du portrait fragmentaire du centre et ceci afin de mettre en partage ce qui forme le tissu urbain, la trame commune sur laquelle se joue la pluralité de situations individuelles.
Montrer ce que l’on a en commun constitue ici le premier pas pour en prendre soin collectivement, imaginer le futur en renouvelant le dialecte architectural local. Comment construire aujourd’hui compte tenu de la richesse et de la complexité de ce qui pré-existe ? Comment réparer, ajuster, souligner la pluralité de situations qui émerge du regard attentif dessiné ? …