Expérience et architecture permettent l’existence l’une de l’autre. L’architecture est le « là » de l’expérience, elle lui offre un cadre et participe ainsi de son environnement. L’expérience est ce qui permet l’existence de l’architecture, elle permet la transformation d’une portion d’espace en un lieu. Éprouver, ressentir, nommer une atmosphère nous permet de dire « ici il se passe quelque chose » et d’en définir les contours. Si elles ont besoin l’une de l’autre, qu’est-ce qui est en jeu dans leur rencontre et leur entremêlement? En quoi l’expérience transforme-t-elle la lecture que nous avons des lieux? Comment l’architecture participe-t-elle à l’enrichissement de la notion d’expérience? 

Environnement de l’expérience 

Toutes les expériences que nous avons se font dans un lieu bien précis, à une date bien précise, entourées d’êtres bien précis. John Dewey nomme ce contexte (1) en tant qu’environnement de l’expérience ; toute expérience existe au sein d’un environnement qui d’une manière la façonne. Partant du principe que tout corps a des échanges en permanence avec son milieu, celui-ci influe sur nos états d’être, et le milieu définit un contexte, ne serait-ce que par sa température, son humidité, son odeur… Plus encore l’environnement influe non seulement physiquement sur notre corps mais aussi sur l’objet même de l’expérience. L’architecture ou le contexte spatial étant une des parties de l’environnement. Pour comprendre cela, il suffit de s’imaginer écouter un ami chanter la même chanson dans une église, au sommet d’une montagne, dans notre appartement ou le long d’une autoroute. Si le chant reste le même, les lieux en donnent une empreinte différente. Cette empreinte peut être due à des caractères socioculturels mais évidemment aussi au caractère spécifique des lieux qui accompagnent le chant de leur atmosphère. Une multitude de critères changeants (résonance, lumière, humidité, matière) modifieront autant le chant lui-même que notre état d’être. Le chant ne sera pas le même dans le chœur de l’abbaye du Thoronet que dans la chapelle de Firminy; il ne sera pas le même non plus depuis l’autoroute du vidaduc de Millau que sous le tunnel de Fourvières. Ceci est facilement compréhensible quand il s’agit d’un chant parce que le son est modifié par l’endroit où il est chanté, du fait de la résonance, réflexion, absorption du son. Il en est de même avec toute oeuvre comme par exemple un tableau. Il ne s’agit pas seulement de la lumière qui l’éclaire mais de l’interaction entre l’oeuvre, source d’expérience, et l’atmosphère unique du lieu qui l’accueille. Un lieu teinte toute œuvre de sa climatique. La climatique d’un lieu est composée de l’ensemble des éléments et phénomènes qui y agissent et la manière dont ils se forment.  Du clair à l’obscur, du rugueux au lisse, du sec à l’humide, du froid au chaud, des rayons du soleil à l’ombre, du cycle de lune à celui de la terre… tout ce qui prend part ici et maintenant donne la tonalité d’un lieu, son caractère. Il s’agit d’une climatique dynamique qui existe au travers des flux qui la parcours et de la succession de ses espaces.

La notion d’expérience embrasse différents courants de philosophie, notamment phénoménologie et pragmatisme, et permet de les relier en complétant les interrogations sur l’expérience même. Ainsi le phénoménologue Henri Maldiney, parle du contexte dans lequel se déroulent toutes nos expériences. Considérant que cette expérience est le fruit d’une rencontre entre un être et une oeuvre, il invite à penser à une expérience comme le moment où nous participons du rythme de l’oeuvre. Sorte de co-rythme entre soi, l’oeuvre et le monde. Le rythme dont il est question ici n’est pas la cadence, qui serait la définition classique du terme : il ne s’agit pas de la répétition d’un même mais d’un renouvellement perpétuel à partir d’une faille. Pour illustrer la distinction entre le rythme et la cadence, Maldiney, oppose le tic-tac et la vague. Le tic-tac n’exprime aucune tension, il mesure un même temps, représente une répétition. Le mouvement des vagues lui est une éternelle renaissance à partir même de leur béance. Chaque vague se forme de la précédente mais chacune est unique et toujours différente. « Le rythme d’une forme est sa dimension formelle, c’est-à-dire la dimension suivant laquelle elle se forme. » (2) Le rythme d’une manière est le tourbillonnement de l’oeuvre à partir de tout ce qui la constitue et l’entoure. Il est constitué de tous les éléments en présence lors de cette expérience, du milieu qui nous entoure : être, lieu, météo, heure du jour, flux cosmique, son, odeur…. Ainsi les lieux parce qu’ils forment l’écrin de l’expérience sont partie prenante de celle-ci, en composent une partie des tonalités.

Moment d’expérience

Plus encore qu’une simple enveloppe, les lieux offrent de possibles moments d’expérience. Dès le début de « L’art comme expérience », John Dewey, énonce qu’un édifice prend le statut d’oeuvre uniquement au moment où un être humain en fait l’expérience. « De l’avis de tous, le Parthénon est une grande œuvre d’art. Il ne prend toutefois un statut esthétique que lorsqu’il devient objet d’expérience pour un être humain. » (3) Ainsi s’il nous est impossible de définir l’architecture, Dewey propose que pour la nommer « architecture », celle-ci requiert une expérience. Une fois encore pragmatisme et phénoménologie se rencontrent, Madiney croit lui aussi au potentiel de l’architecture à créer des lieux d’existence. Il dévoile la puissance de rencontre que nous avons avec les lieux comme épreuve, expérience d’événement/avénement dont on ne ressort pas indemne. L’exemple de Sainte Sophie et de son rythme ascensionnel démontre cette force.  « Tous ces événements formels : courbures, concavités, platitudes, élévations, élargissements, ouvertures, etc. se donnent au regard comme les moments conjugués d’un unique espace transformel. Bien plus, cet espace transformel est un espace en transformation dont le propre est de se transformer lui-même en … lui-même. C’est-à- dire un espace rythmique. » (4) Il ne s’agit plus ici de penser un édifice comme le réceptacle d’une oeuvre mais comme l’oeuvre même. Constituée  de tout ce qui la compose (matériaux, lumière, odeur, son…) et de l’enchaînement des espaces, l’architecture crée un rythme au sein duquel nous pouvons prendre part. L’ensemble des caractères d’un lieu : sa lumière, son odeur, son humidité, ses traces, ses matières… et la manière dont ils se forment ensemble. D’une certaine façon nous pourrions rapprocher les éléments qui composent le lieu de ce que nous entendons sous le terme d’atmosphère. L’atmosphère exprimant le climat particulier d’un lieu; c’est-à-dire sa tonalité propre contenant tout ce qui le compose et leur manière de se comporter ensemble. À son tour, elle se trouve nuancée par le milieu, par le temps qu’il fait, ceux qui l’occupent ainsi que par ce que l’histoire ou l’humeur de chacun induit. L’architecture passant d’élément de l’environnement de l’expérience à objet de l’expérience devient à son tour nuancée par l’ensemble du milieu.

Architecture au jour de l’expérience

Maldiney met en charge les architectes de la responsabilité de créer des lieux qui ouvrent l’expérience. « Ce qui manque dans une architecture impropre, désertée de sa raison d’être, c’est ce qui est révélateur de l’existence dans la surprise, c’est l’étonnement d’être, qui coïncide toujours avec un événement transformateur ». (5) En qualifiant d’impropres les lieux qui ne permettent pas une hospitalité légitime, il propose une critique des lieux à travers la qualité de nos expériences en son sein. S’il est possible d’établir une critique au jour de l’expérience des bâtiments, nous pouvons aussi relire l’histoire de l’architecture. Penser l’architecture en termes d’expériences vécues, c’est à dire des échanges qui s’opèrent entre un être et un lieu, permet de porter un regard sur l’histoire de l’architecture, détaché de l’histoire des styles ou des théories. La colonne de telle église ne compte plus ici pour son style inscrit dans une frise chronologique mais pour la perception globale de l’édifice dont chacun fera l’expérience. Ainsi il n’y a plus d’art mineur ou d’art majeur, de domination d’un courant de pensée plutôt qu’un autre mais un bâti à même de permettre des expériences multiples et diversifiées. Il est possible alors de trouver des similitudes entre deux bâtiments éloignés par leur style ou leur époque. La différence faite entre architecture vernaculaire et édifice né du dessin d’un architecte vacille face à l’expérience. Pour définir s’il y a charge esthétique des objets industriels ou utiles, Dewey donne des conditions nécessaires de production et de réception dans un rapport de plaisir. « Là où les conditions sont telles qu’elles empêchent l’acte de production d’être une expérience où l’être tout entier vit pleinement et où il entre en possession de son existence par le biais du plaisir, le produit n’atteindra pas à l’esthétique. » (6) D’une même manière, nous pouvons juger de la qualité d’un lieu face à l’expérience qu’il propose. Peu importe qu’un édifice soit ancien ou nouveau, peu importe qui l’a dessiné ou construit, il pourra permettre un moment d’existence par l’attention qui lui aura été portée. D’une certaine manière, il y a nécessité d’un amour entre ceux qui pensent, construisent et parcourent un lieu  pour que celui-ci propose une expérience.

Quotidien de l’expérience

Il est facile de parler d’expérience à propos des grands monuments de l’architecture ou d’édifices faits pour proposer de tels moments (monuments religieux, musée, pavillon de méditation, jardin…). Prenons par exemple le musée Teshmia dessiné par l’agence Sanna. Ce musée constitué essentiellement d’une fine coque de béton percée en trois endroits abrite une oeuvre d’art de gouttes d’eau formant des flaques. Cet édifice offre un lieu de médiation, d’écoute du corps dans le lieu et avec le monde. Ici, seule compte l’expérience vécue. En ressortant du lieu vous êtes différent et prouvez définir ce moment. De pareils moments d’expérience peuvent naître au coucher du soleil le long de la plage, dans l’ascension d’une montagne, ou face aux grands monuments du monde. Mais au-delà de ces instants extrêmement forts et distincts, les lieux que nous habitons offrent une multitude de variations d’expériences au quotidien. Penser son rapport au lieu par ce qui nous y touche, va porter notre attention sur la poignée de porte que l’on saisit pour rentrer chez soi, sur la lumière qui accompagne nos pensées, sur l’odeur d’après la pluie, de la sensation du grain de la pierre…  Lorsque que le vigneron se protège de la pluie dans sa borie, le mouvement des nuages, le bruit du vent et de l’eau, l’odeur de la terre mouillée offre une possible expérience aux êtres attentifs. Il en est de même dans des instants plus ou moins forts ; des éléments du milieu créent une variation qui stimule notre attention au monde. Ceux-ci créant une surprise nous éveillent au monde qui nous entoure et d’une certaine manière à nous-mêmes. La rythmique d’un lieu m’est révélée par ce un moment de surprise, dans une déchirure. C’est par l’ouverture à cette rythmique, par ce moment de contact et de saisissement, que le lieu propose un rencontre nous ouvrant la possibilité d’habiter. La surprise qui nous intéresse ici, n’est pas celle d’une architecture du divertissement mais celle d’une architecture attentive aux corps qui l’habitent. La première ferait plutôt écho à une stupeur, un état dans lequel il nous est impossible d’entrer en dialogue avec l’espace. La surprise qui nous intéresse ici est celle qui, en nous sortant de nos habitudes, nous offre un moment de rencontre avec une œuvre architecturale. Pour entrer dans ce moment de coexistence, l’espace doit être en capacité de nous stimuler, de nous étonner. Comme le propose Henry Maldiney, « Avec l’architecture, l’homme doit brusquement avoir la surprise d’être, d’exister pour la première fois, là est l’événement ». Ainsi c’est par cet instant que l’existence est mise en avant, que le statut change pour proposer une rencontre, un dépassement. Cette surprise existe dans le chez-soi le plus profond comme dans l’inconnu, c’est un instant d’éveil qui nous accompagne toujours. Dans sa relation avec l’habitude, le confort, elle est constitutive de l’habiter, c’est-à-dire de l’être au monde. La surprise est une ouverture à l’existence, à être en tant qu’homme ici et maintenant. Une des contributions à la notion d’expérience par l’architecture, c’est de confirmer son existence dans le quotidien. Pourtant nous ne sommes pas dans une expérience permanente, s’il y a  un échange constant, une possible expérience, elle ne se produit pas toujours en tant que telle. Pour Dewey, « il y a constamment expérience, car l’interaction de l’être vivant et de son environnement fait partie du processus même de l’existence. (…) nous vivons une expérience lorsque le matériau qui fait l’objet de l’expérience va jusqu’au bout de sa réalisation. (…) Une telle expérience forme un tout ; elle possède en propre des caractéristiques qui l’individualisent et se suffit à elle-même. Il s’agit là d’une expérience. » (7) Même si il y a toujours échange avec le lieu il n’y a donc pas toujours expérience en tant que telle. Parfois un lieu n’arrive pas créer un rythme propre ou notre attention peut être portée ailleurs. Nous pouvons aussi dire qu’il existe sûrement une modulation d’expérience possible. Certaines expériences sont plus fortes que d’autres, elles nous emmènent au plus loin de nous-mêmes, certaines sont  plus modestes et nous accompagnent dans la vie de tous les jours. Selon Maldiney (8), une expérience se fait toujours dans un contact avec le monde. Prendre part au rythme nous permet de devenir autre et de tendre vers  ce que Maldiney appelle l’Ouvert. Cependant  de tels moments sont extrêmement rares mais chaque expérience participe de cette quête de l’Ouvert. D’une manière le rythme existentiel est nourri de toutes les expériences vécues et celles à venir permettant un jour l’émergence d’un événement transformateur et l’approcher de l’Ouvert.

Le faire comme expérience

L’architecture entretient aussi un autre rapport avec l’expérience, celle du faire. Tout architecte dans son temps de conception touche à l’expérience. Certains lieux sont l’expression d’un travail étroit entre l’expérience vécue et une expérience visée. Dans ces projets l’architecte travaille d’une manière étroite entre la méthode de conception, sa logique propre que certains appellent concept, avec l’expérience qui sera vécue par ceux qui habiteront les lieux. L’architecture de Peter Zumthor (9) par exemple entretient un lieu très fort entre le paysage, l’idée du projet, la mémoire et l’expérience à venir. La Chapelle Burder Klaus en est un bon exemple. Conçu à partir d’une réflexion poétique sur le paysage, nourri de lecture de Heidegger, construit avec des troncs auxquelles ont a mis le feu, offrant une expérience riche à celui qui la visite; cet édifice est un exemple fort d’une relation étroite entre expérience de conception, expérience de production et expérience vécue. D’autres, au contraire, sont le fruit d’une expérience qui vaut plus pour sa méthode de fabrication que pour la manière dont l’espace pourra être vécu par la suite. Des architectures comme celles du parc de la Villette par exemple répondent plus à ce type de construction du projet. Le travail intellectuel de construction repose sur une logique de méthode, d’exploration de la théorie de l’architecture. Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’expérience pour celui qui parcourt le lieu mais l’intention est de donner à comprendre la méthode de conception qui vaut pour elle-même en tant que telle. Ainsi ce que propose ce lieu n’est pas « moins bon », il propose une expérience en dehors de lui même qui a seulement, en un sens, peut être moins à voir avec des lieux impliquant davantage l’être et le corps ici et maintenant. Si nous avions à penser l’architecture au prisme de l’expérience du faire, elle aurait peut être plus de proximité avec une histoire de l’architecture des styles et des mouvements, cependant elle met à jour différent types d’expérience et la relation essentielle entre production et perception.

Ainsi l’architecture oscille entre expérience vécue et expérience du faire. Plus que de différencier les méthodes de conception ou de production d’un lieu, l’expérience nous enseigne l’amour nécessaire à la rencontre entre un être et un lieu. Pour que cette rencontre existe, pour que nous puissions prendre part au rythme, nous devons avoir un plaisir dans notre présence au lieu comme ceux qui l’ont pensé et construit. Qu’importe sa noblesse, sa taille ou son âge un lieu peut proposer un moment de « toucher terre » par la qualité de l’expérience qu’il ouvre. S’il y a un nécessaire événement, celui-ci doit laisser une place, ne pas nous submerger. Quand il y a une expérience  d’éveil, c’est qu’un lieu a réussi à nous accompagner, à nous élever à son rythme. Ainsi nous prenons part au rythme, nous, architecture et monde, ne faisons qu’un. Penser en terme d’expérience c’est penser l’architecture au sein d’un milieu dans un échange permanent de flux. Quand Dewey parle du Parthénon il explique qu’il ne vaut que lorsque d’un humain en fait l’expérience. Pourtant les oiseaux ou souris qui s’y promènent, eux aussi ont l’expérience de ce lieu. Ce n’est sûrement pas la même que celle éprouvée par un humain, Mais il module l’expérience de leur existence en ces lieux. Seulement il nous faut penser une architecture par la multitude d’expériences qu’elle propose à l’ensemble du milieu et à sa réception, car le milieu influencera notre propre expérience au regard de ce qui lui a été offert. Aussi, un des tournants de l’expérience en architecture pourrait être celui d’une attention sensible à tous les êtres qui vont l’habiter.

Bibliographie

Dewey John, L’art comme expérience, Paris, Gallimard, folio essais, 1934.

Maldiney Henri, L’Art, L’éclair de l’être, Paris, Cerfk, 1993.

Maldiney Henri, Art et existence, Paris, Klincksieck, 2003.

Maldiney Henri, Regard Parole Espace, Paris, cerf, 2012.

Maldiney Henri, «Topos, Logos, Aisthèsis» in Le sens du lieux, Paris, Ousia, 1994.

Maldiney, Henri : « Entretiens avec Henri Maldiney »  (in.) » Younès Chris (dir) Philosophie, Art et Existence, Paris, Cerf, 2007.

Zumthor Peter, Zurich Thomas, Keusch Beat, Peter Zumthor 1985 2013, Scheidegger & Spiess, 2014

1. John Dewey, L’art comme expérience, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1934.

2. Henri Maldiney, « Entretiens avec Henri Maldiney », in Chris Younès (dir.), Henri Maldiney. philosophie, art et existence, Paris, Cerf, 2007, p. 187.

3. John Dewey, L’art comme expérience, éd. cit., p. 31.

4. Henri Maldiney, L’Art, l’éclair de l’être, Paris, Cerf, 1993, p. 167.

5. Henri Maldiney, « Rencontre avec Henri Maldiney », in Chris Younès et Thierry Paquot (dir.), Éthique, architecture, urbain, Paris, La Découverte, 2000, p. 19.

6. John Dewey, L’art comme expérience, éd. cit., p. 67.

7. Ibid., p. 80.

8. Au sujet de l’Ouvert, voir « Entretiens avec Henri Maldiney », in op. cit., p. 199.

9. Peter Zumthor, Thomas Zurich et Beat Keusch, Peter Zumthor (1985-2013), Zurich, Scheidegger & Spiess, 2014, t. III, p. 109.

Architecture et expérience

Publication
Au tournant de l'expérience,
Interroger ce qui se construit, partager ce qui nous arrive
Auteurs
Chris Younès, Céline Bodart
Contributeur
Antoine Begel
Date
2018